
De la Finlande, ces quelques pages ont pour ambition de
peindre un tableau différent, loin des clichés.
Ô Finlande, Finlande !
À la relecture de certains propos tenus ici, je concède qu’une
mesure d’amertume guida, à l'occasion, mes pas sur les sentiers
de l’invective et de l’outrage. Je mentirais en niant que l’allégresse
ne m’envahit point, parfois, comme je concluais l’une de ces phrases
acerbes à souhait et qui, de moi, dresseront sans doute un portrait
bien antipathique aux yeux des amis de ce peuple. Oui, je le concède
mais n'avoue rien.
Si un lecteur considère que certaines lignes contiennent
des propos diffamatoires, qu'il me contacte et je me ferai
un devoir d'ôter les lignes incriminées.
Non, je déconne.
La mélancolie des paysages et la futaie toujours à portée
de santiag font partie des raisons majeures qui, il y a sept ans déjà,
m'incitèrent à me rendre en Finlande.
Quant à ceux qui vous parleront d'une insatiable passion pour les blondes,
d’un certain goût pour la débauche ou encore d’une
disposition à la soûlerie, et bien ceux-là sont de sacrés
frelateurs de réputation !
Par la suite, d'autres raisons, plus personnelles, m'obligèrent à
m'enbourber en Finlande.
Je vis maintenant à Helsinki, lilliputienne capitale aux envoûtants
remugles provinciaux.
Charles de Montac — mai 2003